1- Au pied du volcan cayambe nord-est Équateur

En 4×4 jusqu’au camp de base DU VOLCAN CAYAMBE

MAI 2023. Un beau dimanche de mai, nous décidons d’aller voir le volcan Cayambé. En selle sur nos 2 roues, on quitte Otavalo pour nous diriger vers le 3ème volcan le plus élevé de l’Équateur (5790m). Il est situé dans la réserve écologique Cayambé – Coca dans la Cordillère orientale des Andes, à 70 km au nord-est de Quito. À l’altitude de 4690m sur sa pente sud, c’est le plus haut point du monde traversé par l’équateur et le seul point sur la ligne équatoriale avec la couverture de neige.

Après deux heures de route, nous arrivons au niveau du parking mais on nous déconseille vivement de monter en moto jusqu’au refuge, trop risqué  ! 
Chemin très chaotique, nombreuses ornières près des précipices, beaucoup de boue…. en moto la conduite aurait été périlleuse. Enfin, on se laisse conduire et écouter les explications de notre chauffeur. Un temps pour observer les alentours et admirer la nature. On est très « secoué » dans le 4X4 mais nous avons un excellent chauffeur !
On nous explique que le chemin de terre est plein d’ornières avec de la boue et beaucoup de pierres. On nous propose un chauffeur avec un 4×4 le temps du trajet et d’environ 2 heures aller-retour pour 25 $. On gare nos 2 roues !
Nous arrivons au refuge situé à 4600 m d’altitude, il fait très froid, on grimpe jusqu’à 4700  mètres mais on ressent des difficultés pour respirer… on redescend au refuge pour boire un bon chocolat chaud qui nous fait du bien!

MAI 2023. On monte dans le 4X4 et on commence à grimper, de prime abord le chemin semble facile mais au fur et à mesure de notre progression, les difficultés arrivent très vite car le chemin est très abîmé, d’une part par les ornières laissées par les engins de chantier et les 4×4, d’autre part beaucoup de pierres jonchent le sol, il y a de la boue, et le précipice n’est pas loin…
Une nuit pour l’acclimatation à l’altitude ! Pour certains volcans, notamment ceux avec de la neige éternelle (Cayambé, Cotopaxi, Chimborazo), être accompagné d’un guide est indispensable, surtout que ces ascensions requièrent du matériel spécialisé et une formation préalable sur glacier.
Recommandations sur le mal de l’altitude.

C’est au refuge que les personnes désireuses de faire l’ascension testent leur matériel et leur condition physique avant la montée.
Car à partir de 4000m la température chute rapidement, surtout quand le soleil se voile et le vent se lève.

À cette altitude, le corps peut souffrir du mal aigu des montagnes (appelé « Soroche » en Équateur).

Ce mal est lié à une montée rapide en altitude et à un manque d’acclimatation. Les symptômes peuvent se faire ressentir dès 2500-3000m et consistent en nausées, étourdissements, maux de tête ou insomnie. 

À partir de 5000m, les complications peuvent être graves (troubles du comportement, de la vue ou encore œdème cérébral, qui peut être fatal). Il est important de détecter ses symptômes rapidement et d’apprendre à lever le pied et redescendre en altitude.

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